La première session du comité de réflexion pour une gestion souveraine (CRGS) des produits forestiers non ligneux (PFNL) se tient ce 29 août 2024.
C’est un cadre de concertation qui a permis des partages et échanges d’expériences afin de mettre en exergue les préoccupations communes autour de l’intérêt des PFNL.
Au Burkina Faso, les produits forestiers non ligneux (PFNL) contribuent à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à la nutrition d’au moins 80% de la population. Leur exploitation génère un nombre important d’emplois, particulièrement pour les femmes et les jeunes en milieu rural. C’est ce qu’à fait savoir le secrétaire général du ministère de l’environnement dans son discours d’ouverture des travaux du comité de réflexion.
Il s’est agi entre autres de présenter la situation actuelle des filières PFNL, de présenter un modèle de cahier de charges de gestion des parcs à karité, d’échanger sur les modèles de gestion des PFNL, d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre du modèle le mieux adapté au contexte burkinabé et de formuler des recommandations pour une meilleure gouvernance des PFNL au profit des acteurs.
“Le Burkina Faso est très riche en matière de produits forestiers non ligneux tels que le Karité, le Néré, etc. Ce sont des produits forestiers qui se vendent à l’international tout comme le café ou le cacao. Malheureusement, nous n’avons pris conscience que ce sont des produits de grandes valeurs. Voilà pourquoi nous avons initié cette rencontre” a justifié le Dr Boureima Kouanda, secrétaire général du ministère de l’environnement.
Cette première session était de trouver des pistes de solutions sur comment générer durablement nos ressources forestières pour qu’elles puissent profiter à tous, surtout à ceux qui en sont propriétaires. Une centaine de personnes ressources et des acteurs qui interviennent directement ou indirectement dans la promotion et la valorisation des PFNL a participé à cette première session.
Farida Thiombiano
Lefaso.net